École de musique - Lège-Cap-Ferret

Tout n'est qu'harmonie, diapason et génie du lieu…

Depuis l’avenue de la Gare, une clairière nous donne à voir le bâtiment de l’école de musique dans son ensemble : le mouvement dessiné par les toitures contenues dans une courbe ascendante, le fin auvent en métal noir précédant le large hall d’entrée vitré, les différents volumes, les grandes fenêtres dans lesquelles les gens peuvent s’assoir, la matière sombre, soyeuse voire précieuse des façades.

Un bâtiment en interaction avec le site : L’école de musique est fractionnée en plusieurs volumes qui correspondent aux différentes entités programmatiques. Ce fractionnement permet l’interpénétration
du jardin et du bâtiment, visuellement renforcée par les grandes fenêtres.

Un bâtiment mouvement : Le mouvement ascendant des toitures permet d’inclure dans une même forme
le volume plus haut de l’auditorium. Cette courbe elle aussi compose avec le paysage en venant jouer avec les pins.

Un bâtiment village : Décomposée en différents volumes, l’école de musique est un « village musical ».
Elle ouvre vers l’ajout futur de nouveaux bâtiments pour tendre vers un « village culturel » ou un « village des arts ».

Un paysage renforcé : Le projet paysager tend essentiellement à augmenter les valeurs paysagères et
d’usage du site sans en modifier l’ambiance initiale. Ainsi les clairières actuelles sont maintenues, elles offrent des espaces de pratiques extérieures. De grands bancs y sont posés. Le projet est une quête d’harmonie
entre le bâtiment et son parc, entre les usagers et les riverains, entre la complexité des contraintes et l’évidence de l’organisation spatiale, entre l’exemplarité environnementale et les coûts d’objectifs, entre la sobriété d’une architecture du genius loci et son ambition d’être contemporaine aussi.

Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Lège-Cap-Ferret
Maîtrise d’œuvre : Lanoire & Courrian Architectes

Équipe de matrîse d'œuvre: ODETEC (BE TCE) + LS2 (paysagiste) + Emacoustic (BE acoustique) + Gescor (OPC)